Après notre participation au Live in En Jacca samedi dernier, venez vous prendre des paillettes et de la musique plein la gueule, jeudi de 19h à 21h à l'épisode !
Oui oui c'est une mini électrofuckdiscosuicideparty !
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Oui oui c'est une mini électrofuckdiscosuicideparty !
Aujourd'hui notre Lady Dandy, Madmoizel, sort un nouvel EP de 8 titres tous autant fabuleux les uns que les autres, et nous l'attendions avec impatience après son premier EP Dame de France.
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, Madmoizel c'est un univers tinté par le meilleur des années 80 avec claps et synthés, une voix qui s'envole comme une Diva punk, qui se superpose, explose, s'expose aux modifications électroniques à coup de reverbs et de delays. Sur scène, c'est une présence énergique derrière ses claviers, femme dandy hybride avec ses machines, elle sait nous transporter d'un monde l'autre, tour à tour freak de la nuit, amante déniée, dandy désabusé, lyrique électrique, amours froides et cœurs chauds.
Quand j'écoute la musique de Madmoizel, je m'envole, traverse des plaines lunaires balayées par un vent d'amour, redescend sur terre et me retrouve en train de danser dans mon salon, seul, mais bien accompagné par sa musique.
Il y a tant de choses à dire mais il reste une chose à faire : Allez écouter son nouvel EP et l'acheter ! voici le lien avec son Bandcamp Madmoizel Bandcamp
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de O. et comme il est plein d'amour, une petit chanson d'Elli & Jacno s'impose !!!
Je l'attendais ce weekend avec impatience. Depuis que j'avais vu passer l'information annonçant que le Jerk Off s'associait à Mercredi Production pour nous proposer un weekend hommage à Divine, j'étais dans tout mes états. Divine, la grande prêtresse du trash 80 allait revivre le temps d'un weekend à Paris et je ne pouvais me permettre de louper cela. Je me suis donc rendu à la capitale pour assister à ce petit festival, plein d'espoir et d'envie devant une programmation qui me faisait rêver. Ne pouvant me permettre d'y assister les deux soirs, j'ai choisi d'y aller le samedi en compagnie de G, que nous appelleront Princesse Cyprine pour garder son anonymat.
Nous nous sommes retrouvés dans le 18ème, histoire de s'échauffer avant la soirée. Un cassoulet maison, deux bières et une demi bouteille de vodka plus tard nous nous retrouvâmes plein d'entrain, devant les portes du Point éphémère qui s'ouvrirent à notre arrivée. Question timing nous étions bons. Il ne nous restait plus qu'à parfaire nos maquillages, armés d'eyeliner et de paillettes, devant les grilles de l'entrée histoire de briller un peu, et par autre chose que par notre tôt d'alcoolémie qui commençait à croître. C'était aussi notre façon de rendre hommage à la grande prêtresse Divine.
La soirée s'annonçait bien, nous étions dans les premiers arrivés, nous avions le temps de boire quelques autres bières en attendant que le monde arrive un peu et de profiter d'avoir encore de la place pour danser. J'attendais aussi avec impatience la performance annoncée de Piersten LEIROM & David LENHARDT (voir ici ). En attendant, Princesse Cyprine et moi même faisions des aller-retours entre le dancefloor, où la musique tintée de sons des années 80 faisait gigoter le public grandissant, et le fumoir, qui ne se vidait jamais. Nous y avons d'ailleurs rencontrer un brésilien de Montpellier, un faux suisse blond de Paris, un vrai suisse brun barbu de Genève et pleins d'autres personnes plus ou moins intéressantes et intéressées, plus ou moins droguées, sevrées ou alcoolisées.
Notre amie V., que nous nommeront la bourlinguette, nous rejoignit dans la soirée et alors que je me questionnais à voix haute sur l'heure de passage de la performance, elle me dit avec entrain : « Ça vient juste de finir, tu l'as pas vue ? Ils ont fait des trucs trash avec un balais à chiotte! ». Je n'en croyais pas mes oreilles alors je me mis à râler. Mes deux compères durent me calmer en m'offrant une autre bière et m'amenèrent d'urgence me mêler aux beaux hommes qui dansaient à moitié nus. Après la frustration, un peu de danse topless ne pouvait que me faire du bien. Sur le chemin, alors que nous essayions de nous frayer un passage devant les toilettes pour rentrer dans la salle pleine de gens en sueur, un jeune fille bien blanche de figure nous demanda, les lèvres tremblotantes, où étaient les toilettes et rajouta aussitôt : « Je crois que je vais vomir ». Aussitôt dit, aussitôt fait, nous eûmes juste le temps de nous décaler pour la laisser faire sa petite affaire au milieu de tout le monde. Un jet blanchâtre constitué de bille, d'alcool et de reste de repas jaillit dans les airs et retomba au sol, en faisant un joli splosh dans l'indifférence générale. Une partie atterrit sur l'épaule de la fille qui la précédait sans que celle-ci, prise par sa conversation, ne s'en aperçoive. Écoutant notre cœur, nous l'avons tout de même prévenue qu'une giclée de vomi coulait de son épaule gauche vers son dos dénudé et nous la laissâmes à ses cris d'horreur et de dégoût. J'avais loupé la performance que je venais voir mais au moins j'avais vu une fille vomir sur une autre.
Plus tard, au fumoir le faux suisse blond m'embrassa puis disparu chercher une meilleure proie, ce qui fût un peu déconcertant au début mais finalement je n'avais rien perdu, quant au vrai suisse brun barbu, lui, il dansait et continuait sa soirée en s'amusant.
Toute la nuit nous n'avons eu de cesse de pailleter les gens parce qu'ils le réclamaient, enfin presque tous. Et encore une fois nous pouvons dire que les paillettes restent l'élément essentiel pour passer une bonne soirée.
Puis, la fatigue se fit sentir. La bourlinguette était partie avec sa petite amie moins bourlingue qu'elle. Le jour commençait à se lever. Il était temps de rentrer. Dans le métro désert je me suis rendu compte que je n'étais pas dans la bonne station, Princesse Cyprine décida alors de m'accompagner à pied, le long du canal. Il faisait froid, nous n'étions pas d'accord sur le chemin à suivre, j'en avais marre, mais j'avais passer une super soirée, des paillettes plein la tête, au sens propre comme au figuré. Ce soir là, l'esprit de Divine avait été avec nous.
En attendant la soirée de demain, voici un petit clip pour savoir comment s'y comporter…
Voilà une vidéo qui ressemble à un de mes rêves… Merci Robin C+ pour cette belle découverte.
Bienvenue dans un monde sombre et doux, tendre et triste où, dans les ténèbres jaillit la lumière d'une musique qui nous guide vers d'autres dimensions. Dans un paysage dévasté par la stupidité humaine, le fantôme d'un robot se balade le cœur ouvert, il saigne et chante sa douleur. Une cérémonie chamanique, un visage qui se décompose, une armée d'ondes musicales nous transperce pour mieux nous bercer. Une larme est versée et s'écrase dans un désert d'ombre. Le robot pleure comme il saigne. De ses larmes naissent des mélopées enveloppantes tristes et belles qui courent dans la tête comme le lierre sur les murs d'une maison abandonnée. Prenant racine entre les pierre, il y a quelque chose qui s'accroche et qui crie, qui vit et survit au fond de la mémoire comme le souvenir blafard de nos amours mortes ; le chant de bataille d’Éros et de Thanatos.
Après la caresse de « Sweet Electric » venez vous balader avec « The walk of the giant robot », que vous pouvez télécharger gratuitement en entrant le mot de passe GRYJ87 ici.
Voici le dernier clip du groupe entièrement réalisé par FAb, membre fondateur de cette architecture fragile.
et en bonus un clip tiré de la performance avec FraiseVinyl au Théâtre Garonne (voir l'article ici )
Mon humain me croyait en fugue, en fait j'étais tout proche et déjà loin en même temps. Une voiture m'a butté sans s'arrêter, j'ai tenté d'appeler mon humain en vain…d'autres voitures sont passées… mon sang a fait une jolie tache sur la chaussée, Rorschach n'aurait pas fait mieux. Les cantonniers ont jeté mon corps à la poubelle et mon âme est partie rejoindre Minoute Lakroute. Je m'en fous de toute manière j'ai neuf vies ! Mon humain est triste mais il s'en remettra, après tout il parait que je ne suis qu'un chat.
Je n'ai plus qu'à m'en remettre à moi même puisque je suis Dieu et vous dire une dernière fois : « Ciao bande de nazes ! »
Parce que vous l'attendiez avec impatience et qu'on est le lendemain de la Saint V, alors voici le pot pourri de l'année qui vient de passer, elle fût très riche vous verrez… la vidéo est longue, mais ce qui est long est bon, et si vous tenez jusqu'au bout… surprise !
Avertissement : des images peuvent choquer la sensibilité de certains mais on s'en fout on les connait pas !