Deuxième article intitulé de cette manière. Vous allez croire que je n’ai pas d’imagination, ou que je suis mythomane. Mais je crois que j’ai acquis un nouveau SUPERPOUVOIR : celui d’assister à des dévoilements, révélations et autres coming-out (peut-être même que je les provoque ?)

Mais ce n’est pas pour vous parler de moa que j’écris, vipères potinières que vous êtes ! Le sujet de mon article est Sexysperma. Je crois qu’elle a acquis un nouveau SUPERPOUVOIR… C’était le soir de l’anniversaire de S. et A. qui le fêtaient dans la liesse générale. La soirée humide bootyshake au son de reggaeton qu’on a déjà entendu et qu’on entendra sûrement encore. Après une tournée de petits bouchons de zubrowka, l’ivresse est telle que plus personne ne voulait mettre de la musique (exemple: « peux pas, trop bourré »). Les gens commençaient à se calmer, et à se ruer vers les victuailles et l’alcool qui coulait à flot. La piste de dance se vidait. Je me suis alors trainé jusqu’à Sexysperma pour la supplier d’aller pousser quelques MP3 pour que la nuit dure encore un peu. Elle accepte. Et en moins de temps qu’il faut pour le dire elle a rempli la salle de dance qui explose d’amour et de déhanchés. Chaque morceau coïncide complètement avec le précédent et surpasse même les attentes qu’il avait provoquées. Étant moi-même sous l’emprise de cette transe je n’ai pas pu analyser ce phénomène extatique. La musique était-elle chargée d’ondes psychotropes? Sexysperma avait-elle changé de tenue?

Après une dizaine de rappels, elle a décidé de mettre un slow. Elle a alors fumé la dernière cigarette de la soirée en regardant le soleil se lever sur la campagne humide et chaude – comme nous. Les lumières se sont éteintes et il ne restait plus que l’éclairage du soleil encore timide et le halo gris bleu du nuage de fumée enveloppant Sexysperma.

Je crois que nous avons assisté à une mutation de notre super héroïne. Je crains que ce ne soit que le début d’une série de mutations…